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garder, ce qui fut cause qu’il s’approcha d’elle et lui dit : M’amour, baise-moi encore un coup, et à l’instant il l’embrassa, mais demeura un peu plus longtemps à ce baiser qu’au premier, parce qu’il avait mis sa langue dans la bouche de Fanchette. Cette façon de baiser plut extrêmement à la jeune fille ; ce début la charma et lui fit prendre la résolution de se prêter à tous ses désirs.

Fanchette reçut donc la langue de Robinet sous la sienne et la fit frétiller longtemps, goûtant sans penser à autre chose le premier plaisir, et en glissant sa main sous son mouchoir, il lui prit les tetons qu’il mania l’un après l’autre, puis la coula dans son sein le plus avant qu’il put, mais voyant qu’il ne pouvait atteindre où il voulait, il la retira, la posa sur ses genoux, toujours en la baisant, et levant petit à petit sa chemise avec les doigts, il lui toucha le dessus de la cuisse. Peu de filles pouvaient se vanter d’avoir des cuisses plus belles que celles de Fanchette, car elle les avait blanches, grosses et douillettes. C’est pourquoi il tressaillit d’aise en les touchant, et s’étant serré plus fort contre elle pour dire qu’il n’avait jamais senti de chair plus douce, son chapeau tomba à terre, et Fanchette vit le long de la brayette du