« L’œuvre d’Einhard est une apologie curieuse du culte des reliques : légitimité de la violation des tombeaux, des vols, des abus de confiance, du rôle de courtier en reliques, fort habile à exploiter les désirs concurrents des abbés, mauvaise foi des dignitaires ecclésiastiques qui veulent s’attribuer à tort des reliques, enthousiasme sincère de la foule prête à trouver partout des miracles, bassesse de la religion d’hommes même assez cultivés comme Einhard. Mademoiselle Bondois décrit tout cela avec finesse, en s’en tenant seulement aux textes… Une bonne bibliographie, une annotation copieuse et précise font de l’ouvrage de Mademoiselle B. une précieuse contribution à l’histoire carolingienne et mieux encore à l’histoire du sentiment religieux au moyen-âge. » G. Bourgin. Revue de synthèse historique, t. XV, no 1.
« Les lettres de Gui Patin ont eu jusqu’à ce jour des éditions nombreuses ; mais de ces éditions nulle n’était complète. Elles avaient été recopiées les unes sur les autres. M. le docteur Paul Triaire est revenu aux manuscrits originaux. Des lettres entières, oubliées jusqu’à lui, nous sont vendues ; et que de passages nous reviennent tout beaux, tout neufs, qui avaient été supprimés à cause de leur verdeur ou de leur franchise d’expression, ou de la hardiesse avec laquelle y étaient critiquées la cour et la ville ! — Les lettres françaises doivent une vive gratitude à M. le docteur Paul Triaire. Cette nouvelle édition des lettres de Gui Patin est de toute façon une œuvre considérable. Les publications de ce genre se font de plus en plus rares. » Frantz Func Brentano. Revue hebdomadaire, no 3 de 1908, p. 368-9.
« Ce que M. de Z. a bien montré, c’est ce que Montaigne devait à Plutarque ou, pour mieux dire, à Jacques Amyot, traducteur de Plutarque, et nous le savions assurément, mais non pas de cette manière exacte, précise et complète… Remercions W. de Z. de ce que son étude sur les sources des Essais contient de précieux renseignements, dont on peut dire à présent qu’ils passeront tous dans les commentaires qu’on fera désormais des Essais. » F. Brunetière. Revue des Deux-Mondes, 1er septembre 1906.
Le pacte de Famine. — La Bastille sous Louis XVI. — La vérité sur les Girondins. — Le brigadier Musca. — La légende Laperdit. — L’Institut de France. — La Congrégation. — Les bourgeois d’autrefois. — L’enseignement avant 1789 et pendant la Révolution.