Page:Le Goffic - L'Âme bretonne série 4, 1924.djvu/234

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et les fils pieux qu’il laissait et qui portent si dignement un nom auquel le temps ne touchera que pour en dégager la secrète noblesse ont exaucé son dernier vœu, et les fêtes de la Roche-Derrien coïncidèrent justement avec la translation de ses restes dans le petit cimetière de sa paroisse.

Il y oubliera Paris — le sceptique Paris qui ne lui fut pas toujours très indulgent et qu’il rêva peut-être de conquérir — et il se satisfera d’une immortalité plus restreinte, mais plus douce, dans la mémoire de ses compatriotes.