Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il vérifie sur mon carnet si l’orthographe est correcte.

— C’est ça : Daïlis, l’aga Daïlis…

— …Dit le Parisien, complète Péricard, attendu qu’on le voit plus souvent à Montmartre ou à Deauville qu’à Laghouat…

La réflexion — si libre soit-elle — ne paraît pas le désobliger. Tout au contraire, car il rit plus fort, presque aux éclats. Il nous présente des pâtisseries, de la crème de banane, des cigarettes manola… Je le retrouverai au caravansérail de Tilrempt et sous la tente du congrès, toujours blond, toujours rieur. Le commandant Cauvet prétend qu’il l’a connu brun ; peut-être, dans quelque zaouïa (siège d’une confrérie religieuse) fermée au profane se souvient-on d’un Daïlis aux paupières lourdes et qui ne riait pas…