Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/146

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D’où viens-tu, toi pour qui nos palais sont des geôles

Et dont le rêve obscur, dans leur faste, sourit

À quelque mer de sable où tangue un méhari ?…

— C’est la traduction d’un madrigal arabe, explique un peu confus notre compagnon en arrachant le bloc à son ami.

Sourire général. L’explication ne convainc personne, moi peut-être moins que les autres qui songe aux pas matinaux entendus sur le carrelage de l’Hôtel Transatlantique, à Bou-Saada ; mais je n’ai pas le temps de pousser mes réflexions plus loin, le premier car, à ce moment, nous ayant signalé que sa réparation était terminée et qu’il reprenait la piste. Nos yeux à tous se tendirent vers El Goléa.

Et, cette fois, nous ne nous arrêtâmes qu’à destination.