Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/162

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cette concession aux susceptibilités britanniques. Après quoi, et la liberté de nos mouvements recouvrée, il n’y eut plus qu’à chercher l’occasion de ramener les Touareg à une plus équitable appréciation de leur force, ce qui se fit sans tapage, le 7 mai 1902, au combat d’Arrem Tit, où la fine fleur de la chevalerie targuie fut fauchée : sur trois cents qu’ils étaient contre cent trente des nôtres, quatre-vingt-treize mordirent la poussière *. L’affaire fut supérieurement conduite par le lieutenant Cottenest, avec des auxiliaires indigènes. Mais, cette fois, les hommes portaient l’uniforme de tirailleurs.

Et depuis, même pendant la grande guerre, et sauf de la part des dissidents Azdjer, alliés à nos ennemis les Senoussites, on n’a pas eu trop à se plaindre des cavaliers bleus : l’essai de rébellion