Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/165

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la croix, reproduite par tatouage jusque sur leurs fronts, ces épées franques, tes poignards francs, ces lances franques, ces boucliers plus francs encore que celtes, ces heaumes de corde et de mousseline à la visière toujours baissée, comme si les premiers fugitifs avaient craint d’être identifiés et voulu jusque dans leur descendance ensevelir, avec le secret de leur origine, celui de leurs mœurs troubles et de leurs yeux passés à l’antimoine, — jusqu’à ces lustrines craquantes à plis droits comme le zinc et à reflets bleus comme l’acier où ils s’enferment comme dans une armure ; vingt autres détails encore du costume, du harnois, de la conformation physique, notamment l’extraordinaire finesse des extrémités ; et enfin — la selle quittée — cette allure dandinante et naturelle