Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cette « rose » saharienne n’était cependant pas tout à fait « déclose », quand il nous fut donné à notre tour de la respirer. Je crois qu’elle ne s’épanouit vraiment qu’en avril ou mai. Et nous n’étions qu’aux premiers jours de février ! Mais déjà le printemps s’annonçait. Et puis y a-t-il un hiver à El Goléa ? La nuit, peut-être, où le thermomètre parfois tombe à 4 degrés au-dessous de zéro. Mais, le jour, tout y est lumière, douceur, enchantement. Nous sommes bien ici, cette fois, à mille kilomètres d’Alger, au carrefour des routes d’Ouargla, de Ghardaïa, d’In-Salah, de Timimoun : si le Transafricain se construit jamais (on en peut douter, et la piste pour autos compte de plus en plus de partisans, même en Algérie), ce sera la grande plaque tournante du désert.