réalité de farouches musulmanes d’âge plus que canonique, des villes saintes, qui mieux est : il est vrai que la sainteté s’acquiert assez facilement dans ce pays-ci !
Qui écrira la véritable histoire du Mzab, de ce sépulcre blanchi du Désert ? Les femmes dans la rue n’y montrent qu’une moitié de prunelles, mais voici une équation communiquée par le P. Langlais au député Nomblot : « En Afrique (sauf chez les courtisanes, bien entendu), femme dévoilée = femme honnête ; demi-voilée = cœur tavelé ; voilée = cœur pourri. » Et il est curieux que la vieille expérience du Père rejoigne ici les juvéniles intuitions de M. de Montherlant, habile à discerner du premier coup, sous ces « magnifiques hypocrisies voilées » de l’Islam, « tous les cernes