Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/199

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j’imagine qu’elle devrait avoir cet éclat immatériel, à la fois chaste et brûlant. C’est cette lumière comme sublimée et si intensément pure des ciels qui faisait comprendre et presque partager à Foucauld, le soir de son premier gîte au Sahara, la croyance des Arabes en une nuit mystérieuse, Leïla-el-Kedr, « dans laquelle les anges descendent sur la terre, les eaux de la mer deviennent douces, et tout ce qu’il y a d’inanimé dans la nature s’incline pour adorer le Créateur ».

Des autres observations ou vérifications de quelque intérêt qui rachetèrent la maussaderie de ce voyage de retour, je retiendrai surtout l’étonnement que me laissa l’extrême diversité des cimetières musulmans.

D’Alger à El Goléa, tous les genres, je crois, sont représentés. Il s’en voit