Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/215

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d’oiseaux de bas vol qui n’ont pas besoin de monter en flèche jusqu’aux nuages. Encore faut-il qu’ils prennent une certaine hauteur pour tomber d’aplomb sur le lièvre et le clouer au sol : l’attaque ne réussit que foudroyante. Mais le coup d’œil de ces spadassins de l’espace est si sûr, qu’elle réussit presque toujours : et c’est alors, et presque tout de suite à peine la proie repérée, la péripétie finale, attendue et proprement atroce où les terribles serres démesurées du rapace transpercent « comme autant d’épées » le râble de la victime écrasée contre terre, tandis que « le bec en yatagan » ouvre et fouille son crâne… Charles Géniaux a décrit une scène analogue dans son roman Les Faucons, qui se passe en Languedoc et de nos jours, sans que je puisse assurer qu’en effet