Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tes ! dit la Djénane des Désenchantées.

Comme si le visage que révèlent ces dévoilées, pour une dont il sert la beauté, n’allait point à détourner des autres l’intérêt masculin ! Comme si connaître n’était pas, presque toujours, cesser de désirer !…

Le premier fantôme de la baladeuse — un des paquets — s’arrête rue de la Lyre, et son évanouissement immédiat dans une ruelle voisine ne me laisse qu’un regret modéré.

Le second paquet l’imite, au dernier des tournants Rovigo, et dénonce en quittant le marchepied une cheville et un bas de jambe d’une affreuse vulgarité.

Mais il m’est resté du troisième fantôme l’impression d’une forme élancée et presque parfaite, dont les contours vaporeux, la ligne onduleuse