Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/226

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preuve les nombreux radicaux, ur « eau », oreina « cerf », ibaya « rivière », etc…, qui ont le même sens au Pérou et chez les Basques. Et cette théorie n’est pas inconciliable après tout avec la précédente, non plus qu’avec celle qui fait des Canariotes les petits-neveux des Atlantes ; l’Atlantide, dont Madère, les Açores, les Canaries, etc., seraient les derniers points d’émergement, les « témoins » suprêmes, aurait occupé une surface considérable de la mer des Sargasses et du golfe des Antilles ; les sondages de M. de Botelha et du prince de Monaco permettraient d’en déterminer avec précision les contours jusque-là un peu fuyants… Mais, en vérité, où n’a-t-on pas logé l’Atlantide ? Et ce n’est pas assez de ceux qui, la confondant avec l’Hyperborée, la reculent jusqu’au Groenland !