Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/228

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— C’est cela. Et Pierre Benoit, le pauvre, qui, pour avoir lâché le Hoggar contre l’îlot breton de Coztérès, se figure en être quitte avec la sienne ! Émilie de Villers, dans un poème en huit chants publié chez Rudeval la neuvième année du siècle, la vingt-trois millième de l’hégire atlantidienne, lui apprendra que les entassements granitiques de Ploumanac’h sont un ancien temple de la mer atlante desservi par la prêtresse Goïka, sœur de sa troublante Antinéa et fondatrice présumée du clan des Goffic mes pères.

Ô roc triomphant de la terre,

Ossature du centre et pivot des remous,
Roc qui tiens tête au vent, à la grêle, au tonnerre,
Granit inébranlable, ô toi seul qui résous

La formule du temps…

— Beaux vers, dit le commandant.

— Sublimes ! Il y en a deux mille