Page:Le Goffic - La Rose des sables.djvu/239

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porte ouverte ou entr’ouverte à la conjecture. Et c’est l’essentiel au demeurant.

Que le lecteur — et le cher Pierre Benoit — veuillent bien excuser ma ridicule « sortie » de Bogghar ! J’avais encore sur le cœur ma nuit de Djelfa. Ici, au coin du feu, les nerfs pacifiés, les pieds dans des pantoufles, je ne fais plus de difficulté pour accepter l’Atlantide. S’il arrivait que ma foi vacillât encore, j’aurais pour la redresser, la conforter, avec le livre du bon commandant, la lecture d’Atlantis, le curieux et charmant bulletin publié par les soins de Paul Le Cour et qui donne mensuellement des nouvelles du « grand continent disparu ». Il faut bien que l’Atlantide ait existé pour qu’elle soit nécessaire à tant d’âmes blessées, à tant d’esprits in-