Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/22

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pousse à nous l’imposer ! Tout art qui n’a pas en soi sa raison d’être se condamne à n’être plus. Ô musicien, nous avons frémi quand ta lyre secouait les hymnes triomphaux du Paradou et les marches funèbres de Germinal. Ô peintre, la nature t’apparaissait par grandes masses concrètes. Ô sculpteur, le beau et le laid se pétrissaient en lumière sous ta main. Ton œuvre entier, poète, n’était que symbole. Par quelle aberration en as-tu fait cette chose de collège : un traité de sociologie ? Ah ! tout ainsi que nous avons applaudi au poète, laisse-nous rire un peu du sociologue ! Laisse-nous rire de ses formules : « Voici la mort de l’antique société, la naissance d’une société nouvelle. Il n’y a de vérité que dans l’étude de l’homme physiologique, déterminé par le milieu, agissant sous