Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/238

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


Ce sont là nos grands rustiques[1] ; mais je ne voudrais pas clore la revue sans signaler au moins, de romanciers

  1. À bien des titres aussi, il m’eût fallu ranger M. Léon Cladel parmi les romanciers de la nature. Il a dit quelque part : « Si Paris a tué en moi le dévot et le chauvin qui s’y développèrent ensemble, il n’a même pas entamé le Celte, le paysan, et je reste, à l’instar de mes ancêtres, un des mille et mille pygmées fidèles à la grande nature, et aussi, comme mes devanciers, des étoiles, de la terre et de l’eau, de tout ce qui marche, vole, nage ou rampe, luit et respire. » C’est d’un bel effet ; mais le côté champêtre n’est pas ce qui frappe d’abord chez M. Cladel. Voir néanmoins sur les paysans de M. Cladel un excellent article de M. Charles Buet (Revue bleue du 4 janvier 1890).