Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/28

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doit amuser ou doit instruire. L’art moderne admet que l’on peigne pour peindre : il admet la fantaisie de Gallot, la statue de la Grèce, le magot de la Chine, la vierge de Raphaël, les nymphes de Rubens, les portraits de Velasquez, le dialogue, le récit, toutes les formes, tous les genres. Il permet de faire une épopée dans un roman et un roman dans une épopée ; mais quelque large que soit son champ, les lois y régnent, et l’art littéraire en France ne pourra jamais divorcer avec la raison. » Et il ajoutait : Il faut dans tout livre « un sentiment, une action, un intérêt qui conduise le lecteur, qui le captive et le mène à un dénoûment souhaité »[1]. Il avait dit cela, Balzac. Mais de ce Balzac-là, si l’on ne se moqua pas ouvertement, du moins

  1. Cf. la Revue parisienne. Année 1840.