Page:Le Goffic - Les Romanciers d’aujourd’hui, 1890.djvu/366

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quelque manifeste, comme celui de Marie Fougère, vient tout à coup à rompre la trêve, ce n’est plus lui qui monte sur le mur et qui pousse la triple clameur : l’Achille du réalisme est définitivement rentré sous la tente.

Pourtant l’heure de l’idéalisme passera, comme va passer l’heure du réalisme, et c’est la fortune de toutes les écoles que ce continuel déclin et cette continuelle renaissance. Prétendre, comme le fit M. Zola, au triomphe absolu, définitif et sans discussion, quelle chimère ! Dans la conclusion de son beau livre Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art, M. David-Sauvageot, rappelant le mot d’Ampère sur les épopées du moyen âge : « Toute combinaison de nationalité dégage de la poésie », semble prévoir un temps où la pénétration ré-