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à l’étude des champs par celle du Boul-Mich.

M. Fèvre eut pour début un volume en collaboration avec ce pauvre Louis Desprès, qu’une législation imbécile mena demi-mort à Saint-Lazare. On lui doit, entre autres livres personnels, Au port d’armes, où il y a sous l’enflure des mots quelques bonnes qualités d’analyse. De M. Descaves je ne dirai rien, et à la vérité je ne goûte guère ses truculences de style, son débraillement, ses allures d’adjudant gueuleur et casseur de vitres qui se rue sur la littérature comme sur un matelas. Il a publié les Misères du sabre[1] qui est une insulte en trois cents pages à l’armée.

  1. Et très récemment Sous-offs, aggravation dans l’injure