Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Leurs bordages craquaient ; leurs filets étaient vides ;
Et, ployés tout le jour au bord des eaux livides,
Ils n’en avaient levé que de vains goémons.
 
Mais le soir frémissait sur leurs têtes heureuses.
Ils regardaient le ciel, la lumière et les monts
Et, sans parler, joignaient les mains sur leurs vareuses.