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FEUX D’ÉCOBUE
À Maurice Denis.
Quand je mourrai, que ce soit chez vous, ma Bretagne
Que ce soit à l’automne, un soir comme ce soir,
Où vos feux d’écobue étoilent la campagne
Et font d’elle un immense et mystique encensoir !
Leur fumée un moment hésite sur la plaine,
Puis se ramasse, oscille et, soudain s’allongeant,
Des tristes Costankous à la blanche Molène,
Effile vers le ciel ses quenouilles d’argent.