Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/33

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BRETONNE DE PARIS


Seul un plus ferme accent annonçait le pays,
Mais c’était une grâce encore…

Brizeux.


Hélas ! tu n’es plus une paysanne ;
Le mal des cités a pâli ton front,
Mais tu peux aller de Paimpol à Vanne,
Les gens du pays te reconnaîtront.

Car ton corps n’a point de grâces serviles ;
Tu n’as pas changé ton pas nonchalant ;
Et ta voix, rebelle au parler des villes,
A gardé son timbre augural et lent.