Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/41

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Qui ne m’abandonnent jamais
Dans le cours sinueux de mes

Ribotes.

 
Or, tandis que nous dévalons
Par les taillis et les vallons

Que baigne,

Jusqu’à son prochain confluent.
De son flot visqueux et gluant,

La Beigne,

 
Nous faisons, comme des marmots,
Des phrases sans queue et des mots

Sans tête,

Moi, lui disant : « Turlututu ! »
Elle, me répondant : « Que tu

Es bête ! »


Ainsi vont nos pas imprudents.
Qu’importe qu’on patauge dans

La boue ?

Quand on a le cœur plein d’azur.
Qu’importe un soufflet du vent sur

La joue ?