Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/51

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Mais tu m’as conquis d’un coup.
Ton sourire exalte et grise.
Aux doigts noués à mon cou
Les tiens ont fait lâcher prise.
 
Ce sont de douces amours.
Mais je sens qu’aux mêmes heures
Un remords trouble toujours
Nos caresses les meilleures.
 
Et je t’ai fait cet aveu,
L’âme d’angoisse envahie,
Pour que nous pleurions un peu
Sur l’enfant que j’ai trahie.