Cette Vie a estd par notis rectiei!!ie dzt Martyrologe Romain, le 6. Janvier, el da Cardbzal
Baronins, enses Annotations sur ice!all, cl du tome 6. de ses Annales, en l’an 507, hombre
marginal 22, le tome 1. des Conciles ; Vincent de Beauvats, au Mirair Hislorial, I. 22;
Picrre de IVatalibls, I. 2, ch. 49; S. Gregoire de Totits, de la Gloire des Confesscurs, 55;
Sigeberl, ensa Citron.; S. Antonin, enses Hisloires, partie 2, titre 16, chap. 14; Surius, ie
6. Janvier ; Rend Benoist, en son Legendsire ; res anciens Legendaires MSS. de 1Vanles,
Leon el Tregaer ; les vieux Breviaires de Leon el Coraoiiaillc, qzi en out l’Histoire en
9. Leons ; le Proprium Sanetatum Rennois ; d’Argentrd, en son Histoirc de Bretagne,
liv. 1 ch. 10 el liv. 5, ch. 16; Robert Cvenalis, de re Gallica, lib. 2, periache 6; T. Friard,
aax Addtitans d Ribadeneira, le 6. Janvier ; F. Attgstin du Pus, en son Catalogue des
Evesqaes de Rennes, d la fin de son Histoire Genealogiqtw des Iliasires Matsons de Bretagne ;
Clattde Robert, ensa France Chreslienne, ds Evesques de Rennes, et de Jean Chena, en son
Histoire Chronologique des Evesqttes de France.
ANNOTATIONS. SAINT MELAINE ET CLOVIS -- CONCILE D’ORLIANS (A.-M. T.).
A ses hautes vertus, sa sage immixtion dans les affaires politiques, par le charme de son oquence, le grand braque de Rennes gagunit tout le monde, e il r6ussit & gagnet le roi des Franks; quels furent les r6sultats de cette influence? on peutle �oir par les lignes suivantes: Ce charme d’esprit et de parole qui gagna Clovis lui-mme, ne r6v61e-t-il pas a coup stir l’habile ndgociateur qui unit en an seul peuple, sous le sceptre catholique de Clovis, pour le plus grand bien de la Gault et de l’Eglise, les Gallo-Armoricains et les Franks? Or cette union est pent-tre l’6vdnement le plus important des origines de l’histoire de France. Cette accession des cit6s armoricaines doubla la puissance de Clovis, et leur vaste territoire, joint & celui qu’il poss6dait dans le Nord de la Gaule, lui donna les forces ndcessaires pour supplanter, ddtruire hs deux monarchies ariennes, Wisigoths et Burgondes, et les reinplacer par un 6tat catholique, c’est-/t-dire prcm6ment tonder la nation franc. aisc qui sans cela n’aurait jamMs existS. Saint lelaine fur l’un des principaux agents de cet vdnement capital. Clovis le reconnut si bleu, lui en garda une telle gratitude, que pendant tout son r6gne, surtout dans les affaires retigieuses, il continua de demander et de suiYre ses avis ..... Enfin, cn Fan 5it, quarid Clovis maitre de la Gaule, an faire de la gloire, x’oulut couronner son centre en consacrant dans nne solennelle assemble l’alliance intime de l’Eglise catholique et de la monarch�e des Franks; quand il convoqua pour cet objet tousles 4�ques de son royaurae, le directcur, !’inspirateur, l’fme de ce grand concile national, qui pouvait-il 6tre sinon l’ami, le consei!ier toujours dcoutd de Clovis, c’est-t- dire saint Melaine 9. En efret, son biographe rapporte: Le roi Clovis ayant runi t Orleans un synode eompos de trentedenx 6v6ques, saint Melaine y brilla cornroe le vaillant porte-tendard de route rassemb16e, ainsi qu’en tmoigne la pr6face de ce concile. ( De cette union -- signaide plus haut, -- de cet accord de l’Eglise catholique et du peuple gallo-frank represent6 et gouYern par Clovis, la France est n6e. L’muvre politique, historique, dans laquelle saint Melaine cut un r61e essentiM et capital, c’est done simplemerit -- la creation d l France.
Et ce grand hamme, ce grand saint, aujourd’hui dans sa ille piscopale n’a sous son
patronage qu’un autel celui d’un h6pital. On l’a chass de sa propre gliae 0), le�e primitiYe- (1} Cornroe on le s-erra plus loi% on uomme aussi aetuellement cette dglise: .alotre.Dame, mais la tr6s salute Mare de Dieu n’avait nullement besoln d’6tre iei substitute au ’rai patron de l’dglise; on ne dira jamai trop comblea toutes ces fantaisles indviduelles, ces tripotages liturgiques sont contraires a la vraie -itd.
