43 — Autrcfois fleurie commc une rôsc, Anna maintenant est flétrie ! ’ — Hélas ! quand ou coupe la racine, Les branches aussi sout coupées ! Sur le toudieau de sa mère était encore . La pauvre Anna è deux genoux 1 Yoici ce que disait Cette jeune fllle éplorée : • Mon Dieu, du feu du purgatoire « Betirez, oh ! retirez ma pauvre mère ! « Mon Dieu, oh ! menez-la è votre gloire ! « Oh ! retirez-Ia du feu flamboyant ! , « Je ferai dire des messes, « Chaque semaine, è 1’église du bourg ! « Mon Dieu, abrégez ses soüffrances, « Oh ! retirez-la du feu ardent ! « Chaque semaine, je jeùnerai « Et le samedi et le vendredi. ■ « Mon Dieu, abrégez ses souffrances ! « 0 mon Dieu, menez-la è votre gloire ! « Pendant trois ans, je ne porterai « Ni vêtements blancs, ni vétements rouges ; « Je ne porterai aucun ruban, « Mais des habits de deuil, des habits noir». « Mon Dieu, du feu du purgatoire, « Betirez, oh ! retirez ma pauvre mère ! « 0 mon Dieu, menez-la è votre gloire ! « Oh ! retirez-la du feu flamboyant !
