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V Ngr. L ÉVÊOCE DE VAIES. 1.B MINV NOH DB 4ÉSUH.

(Traduction litlérale.)

Je peux dire aussi, après un Prophète : Je suis las de ce moude, je voudrais mourir ; Je trouve amer le fruit de la vie ; ’ 11 me serait doux de quitter ce pays. 1 Âucun lieu ne m’attache è la terre. Pourquoi porter plus longtemps mon pénible fardeau ? De tous côtés, rien que douleurs ! ou plutôt je m’égare Ma joie, mon soutien, c’est le Nom de Jésus.

L’été, la terre, durcie par la chaleur, N’a pas de force pour nourrir le blé ; L’on voit les fleurs et les arbustes Ployer leur téte : ils se meurent de soif. Mais, s’il descend du ciel une goütte d’eau, Toute chose reprend la vie soüs la pluie fécondante. Mon âme, ployant sous son fardeau, se relève Aussitôt qu’elle entend prononcer le Nom de moc Jésus !

Au mois dur et sombre, au mois de janvier, Tout ce qui est semble dans le deuil ; La neige enveloppe la terre comme d’un linceul ; On n entend plus rien que le cri du corbeau ! Au soleil de mars, les oiseaux se réveillent, La terre est verte, les arbres se couvrent de fleurs ! Ma pauvre âme affligée se réveille ’ Lorsqu’elle entend prononcer le Nom de mon Jésus.