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Page:Le Journal des sçavans - 1712.djvu/145

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X.


LE JOURNAL
DES
SÇAVANS,


Du Lundy 7. Mars M. DCCXII.




DE LA DIGESTION ET DES MALADIES DE L’ESTOMAC,

suivant le systême de la trituration et du broyement, sans l’aide des levains ou de la fermentation, dont on fait voir l’impossibilité en santé & en maladie. A Paris, chez François Fournier, Libraire, ruë saint Jacques, à l’Ecu de Venise. 1711. vol. in 12. pp. 442. sans compter une Préface, un Avertissement, un petit Dictionnaire contenant l’explication de quelques termes obscurs employez dans ce Traité, les Tables, & seize Approbations, ce qui fait en tout 71 pages de petits caracteres.



Il y a deux ans que ce Livre a été annoncé dans une Dissertation sommaire qui fait un article du XXIX. Journal de 1710, laquelle fut publiée comme le Prélude du petit Ouvrage dont il s’agit. L’Auteur promettoit de défendre la trituration contre M. De Vieussens, qui l’avoit attaquée. Il tient aujourd’hui plus qu’il n’a promis, il entreprend de répondre en même temps au Memoire que M. Astruc a donné contre cette même trituration, & duquel on peut voir l’Extrait dans le XXIV. Journal de l’année derniere. Il divise son Ouvrage en deux parties. Dans la premiere il met en œuvre contre la fermentation, & en faveur du broyement, toutes les preuves qui luy ont paru les plus propres à l’établissement de son systême, qui est que la digestion des alimens se fait par le seul broyement. Pour disposer plus aisément l’esprit à entrer dans