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CHAPITRE XIII. | 197 |
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puisable, et ses ombrages permanents. Telle sera la fin des croyants ; celle des infidèles sera le feu.
- Ceux qui ont reçu les Écritures se réjouissent de ce qui t’a été révélé. D’autres, les partis des Arabes, en rejettent une partie. Dis-leur : Dieu m’a ordonné de l’adorer et de ne lui associer aucun être. J’appelle les hommes à son culte, et je retournerai à lui.
- Nous t’avons révélé ce Koran pour qu’il soit un code en langue arabe : si tu suivais leurs désirs, après avoir reçu la science, tu n’aurais ni ami, ni protecteur qui te protège contre Dieu.
- Avant toi, nous avons envoyé d’autres prophètes, à qui nous avons donné des épouses et une lignée. Aucun d’eux n’a fait de miracles, si ce n’est par la permission de Dieu. A chaque époque son livre sacré.
- Dieu efface ce qu’il veut, ou le maintient. La mère du Livre[1] est entre ses mains.
- Soit que nous te fassions voir l’accomplissement d’une partie de nos menaces, soit que nous t’appellions à nous avant ce terme, ta mission est de prêcher, et à nous appartient de demander un compte sévère,
- Ne voient-ils pas que nous avons pénétré dans leur pays et que nous le rognons tout autour[2] ? Dieu juge, et personne ne révise ses arrêts. Il est prompt à régler ses comptes.
- Leurs pères ont agi avec ruse ; mais Dieu est maître de toute ruse : il connait les œuvres de chacun, et les infidèles apprendront un jour qui sera en possession du séjour éternel.
- Les infidèles te diront : Tu n’as point été envoyé par Dieu. Réponds-leur : Il me suffit que Dieu et celui qui possède la science du Livre soient mes témoins entre vous et moi.
- ↑ Le mot du texte ommo’lkitab (la mère du Livre), qui ordinairement sert à désigner le premier chapitre du Koran, veut dire ici le prototype du Koran, le livre des arrêts éternels de Dieu.
- ↑ Cela s’applique au pays habité par les Arabes idolâtres, serrés de plus un plus par les conquêtes de Mahomet.