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CHAPITRE XIV. | 199 |
- N’avez-vous jamais entendu l’histoire des peuples qui vous ont précédés, des peuples de Noé, d’Aad, de Thémoud ?
- Dieu seul connaît leur postérité. Ces peuples eurent des prophètes qui leur offrirent des signes évidents de leur mission ; mais ils portaient leurs mains à la bouche[1] et s’écriaient : Nous ne croyons pas à l’objet de votre mission, et nous sommes dans un grand doute sur ce culte auquel vous nous appelez.
- Les prophètes leur répondaient : Y a-t-il quelque doute au sujet de Dieu, créateur des cieux et de la terre, qui vous appelle à lui pour effacer vos péchés, et vous donne un délai jusqu’au moment fixé d’avance ?
- Ils dirent : Vous n’êtes que des hommes comme nous ; vous voulez nous détourner des divinités qu’adoraient nos pères. Apportez-nous un pouvoir évident, le pouvoir des miracles à l’appui de vos assertions.
- Les prophètes leur disaient : Certes nous ne sommes que des hommes comme ; mais Dieu répand ses grâces sur ceux qu’il veut entre ses serviteurs, et nous ne pouvons vous apporter aucun pouvoir
- Si ce n’est avec la permission de Dieu. Les croyants ne mettent leur confiance qu’en Dieu seul.
- Et pourquoi ne mettrions-nous pas notre confiance en lui ? Il nous guide sur notre chemin, et nous supportons avec patience le mal que vous nous faites. Les hommes résignés ne mettent leur confiance qu’en Dieu.
- Nous vous chasserons de notre pays, disaient les idolâtres, ou bien rentrez dans notre religion. Et alors Dieu fit cette révélation aux prophètes : J’anéantirai les impies.
- Vous habiterez leur pays après eux. C’est la récompense de ceux ; qui me craignent moi[2] et mes menaces ;
- Alors les prophètes demandèrent l’assistance de Dieu, et tout homme orgueilleux ; et rebelle fut anéanti.
- La géhenne est derrière lui[3], et il sera abreuvé d’une eau infecte[4].
- ↑ Soit de colère et de dépit pour se mordre les doigts, soit pour ne pas éclater de rire, soit pour donner à entendre à ces prophètes qu’ils eussent à se taire.
- ↑ Le mot du texte arabe qui se trouve à cet endroit est mékami, ma place ; ce qui signifie la place, l’endroit on le genre humain comparaître devant Dieu au jour du jugement, ou bien la surveillance que Dieu exerce sur les actions des hommes.
- ↑ C’est-à-dire, l’enfer l’attend dans l’autre vie, il y sera précipité.
- ↑ D’un pus qui suinte de la peau des reprouvés.