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486 | LE KORAN. |
- Qu’il soit tué comme il avait tout disposé.
- Encore une fois, qu’il soit tué comme il avait tout disposé[1].
- Il a porté ses regards autour de lui.
- Puis il a froncé le sourcil et pris un air sombre.
- Il s’est détourné de la vérité, et s’est enflé d’orgueil,
- Et il a dit : Le Koran n’est qu’une sorcellerie d’emprunt.
- Ce n’est que la parole d’un homme.
- - Nous le ferons chauffer au feu du sakar.
- Qu’est-ce qui fera connaitre le sakar (le feu de l’enfer).
- Il ne laisse rien qu’il ne consume, et ne laisse rien intact, rien échapper.
- Il brûle la chair de l’homme.
- Au-dessus se tiennent dix-neuf anges.
- Nous n’avons établi pour gardiens du feu que les anges[2] ; nous n’avons énoncé leur nombre que pour en faire un sujet de tentation (d’épreuve) pour les infidèles[3] ; un sujet de tentation (pour les mettre à l’épreuve), pour que les hommes des Écritures croient à la vérité du Koran, et que la foi des croyants en soit accrue,
- Et que les hommes des Écritures et les croyants n’en doutent pas ;
- Afin que ceux dont le cœur est atteint d’une maladie, et les infidèles, disent : Que veut dire Dieu par cette parabole ?
- Il en est ainsi. Dieu égare ceux qu’il veut, et dirige ceux qu’il veut. Nul autre que lui ne connaît le nombre de ses armées. Ce n’est qu’un avertissement pour les hommes.
- Oui, et j’en jure par la lune,
- Et par la nuit quand elle se retire,
- Et par la matinée quand elle se colore,
- Que l’enfer est une des choses les plus graves,
- Que c’est un avertissement pour les hommes,
- Pour ceux d’entre vous qui marchent en avant, comme pour ceux qui restent en arrière[4].
- ↑ Ces mots sont ici des exclamation.
- ↑ Car les anges, étant d’une autre nature que les hommes, sont inaccessibles à tout sentiment de pitié.
- ↑ Ce verset et les suivants signifient : Dieu a des serviteurs, des anges innombrables : mais ce nombre de dix-neuf n’a été énonce que pour provoquer les incrédules au persiflage.
- ↑ C’est-à-dire, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas.