Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
| 520 | LE KORAN. |
- Qu’ils servent le Dieu de ce temple, le Dieu qui les a nourris et préservés de la famine,
- Et qui les a délivrés des alarmes.
CHAPITRE CVII.
L’AUMÔNE[1].
Donné à La Mecque. — 7 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Que penses-tu de celui qui traite cette religion de mensonger ?
- C’est celui qui repousse l’orphelin,
- Qui ne stimule pas les autres à nourrir le pauvre.
- Malheur à ceux qui font la prière,
- Et la font négligemment ;
- Qui la font par ostentation,
- Et refusent d’acquitter L’AUMÔNE nécessaire à ceux qui en ont besoin !
CHAPITRE CVIII.
LE KAUTHER.
Donné à La Mecque. — 3 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Nous t’avons donné le KAUTHER[2].
- Adresse ta prière au Seigneur, et immole-lui des victimes.
- Celui qui te hait périra sans laisser même une trace de lui[3].
- ↑ Quelques-uns traduisent le mot ma’oum du texte par ustensiles, choses nécessaires ; les commentaires le rendent par zekat, dîme, aumône légale. Ce chapitre est aussi intitulé El din, la religion.
- ↑ Kauther est le nom d’un fleuve ou d’un bassin du paradis.
- ↑ Le mot du texte signifie : un animal qui a la queue coupée ou un homme qui ne laisse après lui ni enfants, ni même le souvenir de son nom.
