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CHAPITRE IV. | 73 |
- Nous les aurions récompensés magnifiquement, et nous les aurions guidés vers un chemin droit.
- Ceux qui obéiront à Dieu et à l’apôtre entreront dans la société des prophètes, des justes, des martyrs, des hommes vertueux que Dieu a comblés de ses bienfaits..Quelle belle association que la leur !
- Telle est la libéralité de Dieu. Sa science suffit à tout.
- Ô croyants ! Prenez vos précautions à la guerre, et avancez, soit par détachements, soit en masse.
- Il y aura parmi vous tel qui se traînera lentement à votre suite. Si vous éprouvez des revers, il dira : Dieu m’a témoigné une grâce particulière, en ce que je n’ai point assisté au combat.
- S’il vous arrive une faveur de Dieu, qui vous donne la victoire, il dira (comme si aucune amitié n’existait entre vous et lui) : Plût à Dieu que j’eusse combattu avec eux ! J’aurais emporté un riche butin.
- Que ceux qui sacrifient la vie d’ici-bas à la vie future combattent dans la voie de Dieu ; qu’ils succombent ou qu’ils soient vainqueurs, nous leur donnerons une récompense généreuse.
- Et pourquoi ne combattriez-vous pas dans le sentier du Seigneur, quand les faibles, les. femmes, les enfants, s’écrient : Seigneur, tire-sous de cette ville aux habitants oppresseurs, envoie-nous un défenseur de ta part, donne-nous un protecteur !
- Les croyants combattent dans le sentier de Dieu, et les infidèles dans le chemin de Thagout. Combattez donc les suppôts de Satan, et certes les stratagèmes de Satan seront impuissants.
- Vous avez remarqué ceux à qui on a dit : Reposez-vous des combats pendant quelque temps[1], vaquez à la prière et faites l’aumône ; lorsque ensuite on leur eut ordonné de combattre, la plupart d’entre eux, craignant les hommes autant ou plus que Dieu même, se sont écriés : Seigneur, pourquoi nous ordonnes-tu la guerre ? Pourquoi ne nous donnes-tu pas quelque répit jusqu’à un temps prochain[2] ? Réponds-leur : La jouissance de la vie d’ici-bas est peu de chose ; la vie future est le vrai bien pour ceux qui craignent Dieu. Là on ne vous trompera pas d’un seul brin.
- En quelque lieu que vous soyez, la mort vous atteindra ; elle vous atteindrait dans des tours élevées. S’il leur arrive quelque bonheur, ils disent : Cela vient de Dieu. Essuient-ils quelque disgrâce, ils s’écrient : Cela vient de toi, ô Mohammed[3] ! Dis-leur :
- ↑ Mot à mot : retirez vos mains, c’est-à-dire ne touchez à aucun travail.
- ↑ C’est-à-dire, pourquoi ne prolonges-tu pas la trêve qui nous permet de vivre ?
- ↑ C’est ainsi que les juifs attribuaient la cherté des vivres à Mahomet, lorsqu’il alla à Médine, ce qui s’explique fort naturellement par l’affluence des gens qui étaient à sa suite.