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BIBLIOGRAPHIE 387

4. — Un dernier rêve. S. I. (Paris, Imp. Pommeret et Guénot), n. d. [1840]; in-8, 24 p.

B. F. 19 septembre 1840, n° 4639.

Anonyme. — Titre: «Un dernier rêve » et deux épigr.: Et pour jamais, pour ne plus revenir! (SCHUBERT, Barcarolle.) — Jamais! ô jamais plus! (Mme TASTU ) (p. 1, n. ch.); note en prose, sans titre : « Il fut court; il a commencé sur le plus vague et le plus tendre nuage de la poésie… » (p. 3, n. ch.); SONNET, traduit d’Uhland (p. 5, n. ch.) ; SONNETS. A DEUX SOEURS. I. A MADEMOISELLE FRÉDÉRIQUE. .. (p. 7, n. ch.); II. A MADEMOISELLE ÉLIZA-WILHELMINE… (p. 8); SONNET: J’ai fait le tour des choses de la vie (p. 9, n. ch.); Paroles, vœux d’un cœur amoureux et timide (p. 11, n. ch.); On parlait de la mort ; un ami n’était plus (p. 13-14); A DEUX SOEURS. Sur un exemplaire de la Marie de Brizeux. Dans un chagrin (p. 15, n.ch.); (Un jour qu’on croyait avoir trouvé.) Il est trouvé le bonheur et le charme (p. 17-18); Ne coulez plus, larmes de Poésie (p. 19, n. ch.); NOTE [en prose]. UN CANEVAS. (Le rêve était détruit avant que la pièce songée fût éclose), (p. 21., n. ch.) Au bas de la p. 21 le nom de l’imprimeur. Les p. 22 à 24 sont blanches. — Voir la note du n° 6.

5. —Livre d’Amour. Paris, (Imp. Pommeret et Guénot), 1843; in-12, 2 f., (faux titre et titre), 108 p., la d. n. ch.

Anonyme. — Épigraphe au verso du faux titre :

Amor ch’a nullo amato amar perdona.

DANTE.

B. F., 11 novembre 1843, n° 5157.

Les pièces de ce recueil de poésies, numérotées de I à XLI, sont suivies de « quatre pièces finales », au sujet desquelles il est dit, page 103 :

« On a pensé que les quatre pièces suivantes, bien qu’elles ne se trouvassent pas classées parmi celles du Recueil, se rapportaient a la même passion, dont elles exprimaient ou le déchirement ou la décroissance ».

La plus ancienne date du volume est celle de la pièce IV (L’Enfance d’Adèle): 9 août 1831 ; la plus récente est celle de la dernière pièce : décembre [1837 ?].

D’après une note manuscrite de P. Chéron sur l’exemplaire annoté par Sainte-Beuve et relié à la suite des Poésies complètes (Paris, Charpentier, 1840) qui se trouve à la Bibliothèque nationale (Y e 4800, 4801), ce livre aurait « été tiré à 500 exemplaires, qui ont été détruits par l’auteur, sauf quatre ou cinq donnés, lors de l’impression, à différentes personnes (Mmes d’Arbouville, de Rozan, Hortense Allart, etc.), un paquet de 10 ou 12 trouvé chez l’auteur après sa mort et 7 qu’il a corrigés et annotés de sa main et fait relier avec différents ouvrages… ». Mais le testament même de S.-B., écrit, un mois après le dépôt du volume, le 19 décembre 1843 et annexé à sa lettre du même jour adressée à Juste Olivier, parle de 204 exemplaires « plus un paquet de bons à tirer » qui semblent bien représenter la totalité de l’édition: « 202 brochés en vert, 1 exemplaire mal broché en jaune, 1 exemplaire non broché, de bonnes feuilles».

Voir : E. Lemaître : Le Livre d’Amour (n° 181); L. Séché: Sainte-Beuve, II, 55-74 (n° 197) : G, Michaut : Le Livre d’amour de Sainte-Beuve (n° 199) ; la notice de M. J. Troubat en tête de la réimpression annoncée ci-après (n° 5b) ; Correspondance inédite de Sainte-Beuve avec M. et Mme Juste Olivier, p. 346 (n° 148); et la note du n° 11.

5a. — Livre d’Amour. Paris, (Imp. Pommeret et Guénot), 1843; in-8, 3 f., 108 p., la dernière non chiffrée.