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374 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Liège en 1848-1849, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1861; 2 vol. in-8.

Tome I, 2 f., 410 p.: « Préface », datée de 1849, p. 13-19. Note et errata au bas de la p. 410. — T. II, 2 f., 457 p.: Appendice : Chateaubriand et ses amis littéraires, p. 143453. Errata, p. 457.

B. F., 3 novembre 1860, n° 10000.

Voir dans la Correspondance (I, 163-5), la letlre de S -B. à Hachette, Liège, 11 février 1849, pour lui proposer « un volume presque fait…. qui serait le premier de de l’Histoire littéraire des cinquante premières années de ce siècle, et qui contiendrait Chateaubriand, Fontanes, Joubert, Chênedollé, c’est-à-dire ce groupe d’écrivains traités par moi de nouveau. »

Voici deux lettres, relatives aux quatrième et quatorzième leçons du cours professé par S.-B., qui proviennent des papiers de Ferdinand Denis, ancien administrateur de la Bibliothèque Sainte-Geneviève:

Ce samedi 25 août [1849]. Mon cher ami,

Me voici de retour. Je voudrais bien vous montrer le chapitre sur Ginguené, et celui sur Senancour, composé à demi, lequel a besoin, pour se compléter, de vos libérales communications.

Voudriez-vous, demain dimanche, dans la matinée, me donner une heure; ce serait, si cela ne vous dérangeait pas trop, dans mon gîte de circonstance, là où j’ai tous mes papiers. La bonne retournera demain malin savoir votre réponse, si elle ne vous trouve pas aujourd’hui.

[Toutes mes?] amitiés. Mille choses aimables à M. Arsène.

STE-BEUVE.

Suscription : Monsieur,

Monsieur Ferdinand Denis,

rue de l’Ouest.

Ferdinand Denis a ajouté la note suivante : « Ste-Beuve demeurait à cette époque rue Saint-Benoît, n° 5, chez le Dr Paulin ».

Mon cher Ferdinand, Voici l’album et les lettres de Senancour avec mille remercîmens. Il n’y manque qu’une seule lettre intitulée : Une journée dans les montagnes, qu’au dernier moment je remarque assez pour désirer en faire prendre une copie. Elle vous sera remise dans la huitaine — tout le reste d’ailleurs du paquet a été soigneusement conservé à travers toutes mes pérégrinations et vous le trouverez j’espère, dans toute son intégrité. Mille amitiés, ainsi qu’à M. Arsène.

Tout à vous,

STE-BEUVE.

Ce 31 août 1851.