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le lyon de nos pères

II

La place Bellecour et les Tilleuls. — La Maison Rouge et le Petit-Louvre. — Le Pont de bois de Bellecour. — La Cathédrale et le cloître de Saint-Jean. — Les vieilles rues autour du cloître. — Saint-Pierre-le-Vieux. — Le quartier Saint-George et la Commanderie. — La place de la Trinité. — Le Gourguillon et la chapelle de la Madeleine. — La Croix de Col et les Minimes. — L'église de Saint-Just. — Un cloître dont il ne reste pas une pierre. — Les remparts sur la colline. — Le prieuré de Saint-Irénée — La chapelle de Saint-Roch. — L'hôpital Saint-Laurent et la Quarantaine — La parte Saint-George et les chaines d'Ainay.


la descente du pont du Rhône, les voyageurs font leur entrée dans la ville par la rue Bourgchanin (rue de la Barre), boueuse, étroite, bordée de constructions de triste apparence, avec des châssis garnis de papier aux fenêtres, comme ils en ont vu en Italie et en Savoie. Au lieu de suivre cette rue, qui tourne brusquement à droite (rue Bellecordière actuelle) pour aboutir au portail du Grand-Hôpital, ils marchent droit devant eux vers la place Bellecour et la cathédrale de Saint-Jean dont ils aperçoivent les tours au pied du coteau de Fourvière. Au milieu de constructions basses, voici un jardinet clos de haies, puis, à l'angle de la rue Bellecordière (rue de la République). Une maison ave jardin : voilà la place Le Viste, qui s'étend de l'autre côté de cette rue, avec les maisons Rousset, Chavassieu et du Mayne (jusqu'à l'entrée de la rue de l'Hôtel de Ville). Ici, avançant à l'alignement de la rue