Aller au contenu

Page:Le Ménestrel - 1896 - n°25.pdf/2

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
194
LE MÉNESTREL

tout lorsque plus tard elle parcourut le monde en compagnie de sa sœur Maria, son élève, qui mourut à la fleur de l'âge. On sait que depuis longtemps la petite virtuose de 1836 est devenue madame la générale Parmentier, et porte le nom d'un vaillant officier qui joint à de grands talents militaires un rare amour de l'art basé sur des études sérieuses. Excellent musicien en effet, le général Parmentier a publié un certain nombre de compositions intéressantes.

Enfin, le 21 décembre, paraissait un ouvrage dont le brillant succès, venant se joindre à celui du Postillon de Lonjumeau, allait obliger l'Opéra-Comique à rester six grands mois sans donner une seule pièce nouvelle, tellement étant grand l'empressement du public pour aller voir l'un et l'autre. Cet ouvrage était l'Ambassadrice, dont le livret intéressant, quoique un peu démodé aujourd'hui, avait été fourni à Auber par Scribe et Saint-Georges.