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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 1, 1860.pdf/101

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1 Jean V, 7.

étant ouverte pour nous. Si vous savez ce que c’est que d’être dans le combat et au milieu des difficultés, quelle bénédiction pour vous dans cette assurance que l’oreille de Dieu est toujours ouverte pour vous, et que si vous êtes occupés de faire la volonté de Dieu, vous réussirez toujours à l’accomplir.

« Il y a un péché à la mort ; je ne dis pas qu’il demande pour ce péché là. » L’apôtre parle ici de la mort temporelle comme châtiment dans les voies gouvernementales de Dieu. « Il y a tel péché qui n’est pas à la mort ; » et s’il y a une véritable intercession, Dieu par donnera (voyez Jacq. V, 14-15). Mais, dira-t-on, quel est ce péché à la mort ? — Ce peut être tout péché quelconque ; ce peut être un mensonge comme celui d’Ananias et de Sapphira, — Pierre en effet ne prie pas pour eux. N’est-il pas écrit aussi dans l’épître aux Corinth. : « C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment » (1 Cor. XI, 30) ? L’affreux état de confusion de l’Église fait que Dieu prend plus directement en main le gouvernement, et l’incapacité de l’homme à marcher dans la puissance de l’Esprit, rejette les saints davantage vers Dieu dont la fidélité ne laissera pas passer nos péchés sans qu’ils soient jugés. « Il ne détourne pas ses yeux de dessus les justes. »

Puissions-nous marcher de telle sorte, dans la puissance de la sainteté, que, au lieu de dépenser notre vie en luttes contre le péché et sous la discipline de Dieu, nous marchions dans la pleine communion de sa grâce ! Amen.

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