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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 1, 1860.pdf/158

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Le Messager Évangélique.

Notes sur le Psaume CXIX.

La pensée générale de ce Psaume : c’est la loi placée dans le cœur, après qu’Israël a été comme une brebis perdue. En conséquence, ce Psaume est l’expression des sentiments que la loi y produit, ainsi que des affections qu’elle y crée pour Dieu.


Aleph. — 1. Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent dans la loi de l’Éternel ! 2. Heureux ceux qui observent ses témoignages, qui le cherchent de tout leur cœur, 3. qui aussi ne commettent point d’iniquité, qui marchent dans ses voies ! 4. Tu as prescrit tes ordonnances pour qu’on les garde avec soin.

Ces quatre premiers versets sont une espèce d’exorde à ce Psaume ; ce n’est pas l’homme qui y parle comme exprimant ses expériences propres. L’Esprit de Dieu pose ces principes comme thème, pour quiconque veut marcher selon Dieu et jouir de sa bénédiction sur la terre. Or, au temps où Israël aura la loi dans le cœur (Jér. XXXI), ses sentiments et sa marche harmoniseront avec ces principes. Ce ne sera plus « la chair ne se soumettant pas à la loi de Dieu ; » mais ce sera l’homme prenant plaisir à observer la justice. Cet état moral sera celui du résidu juif, à la fin de la dispensation présente. La loi de l’Éternel est la règle du juste en Israël, règle à laquelle il rapporte les actes de sa vie ; et qui fut donnée comme telle à Israël[1].

  1. La foi a rendu David capable de dépasser cette règle, 2 Sam. XIX, 6 ; 1 Sam. XXIV, 20 ; cf. Matth. V, 43 ; — et c’est aussi ce qui arrive au chrétien.