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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/244

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Le Messager Évangélique.

grâce, la beauté, et dont il ne peut assez louer l’amour. « Son palais n’est que douceur ; tout ce qui est en lui est aimable » (V, 16). Quel bonheur pour Salomon, après avoir tant cherché de quoi assouvir son cœur aussi altéré de jouissance que grand en capacité ; quel bonheur de trouver Celui en qui il peut enfin se reposer et puiser au delà de ce qui remplira son cœur ! « J’ai désiré son ombre, et m’y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais » (II, 3).

Dans les choses de ce monde Salomon n’avait trouvé que rongement d’esprit ; mais il n’y a rien de pareil en Jésus, il y a repos parfait, et la douceur inexprimable de pouvoir dire : « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à Lui » (II, 16). Voilà ce qui satisfait pleinement le cœur, parce que cet objet est plus grand que le cœur et qu’il répond à tous ses besoins.

L’expérience des choses de ce monde peut rendre sage, mais prendre Dieu sur parole, c’est ce qui rend heureux. Tel est le résumé de la vie de Salomon. Eh bien, chers amis, cette histoire nous est donnée pour que nous commencions par où a fini Salomon ; c’est-à-dire qu’au lieu de commencer par faire l’expérience des choses de ce monde pour apprendre par nous-mêmes le rongement d’esprit qui s’y trouve, nous devons croire ce qui en est dit ; et jugeant sans en goûter que tout ce qui est d’en bas n’est que vanité, nous traverserons ce monde sans perdre notre temps à faire l’expérience de ce qui s’y trouve ; et nous nous attacherons à Celui dont la connaissance peut nous rendre parfaitement heureux.

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