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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/318

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Le Messager Évangélique.

luire le jour dans lequel la nouvelle puissance est manifestée, Jésus étant ressuscité des morts après avoir été chargé de tous nos péchés — alors tout est changé. Où sont les péchés ? Où est tout ce que Dieu a fait venir sur Jésus ? Tout cela est ôté ! Jésus est ressuscité ! Et de sa résurrection découle comme un fleuve toute bénédiction, et non pas pour l’Église seulement, car de toutes les bénédictions que Dieu répandra autour de lui, il n’y a de durable que ce qui a pour base cette mort de Jésus et pour source sa résurrection. Dieu a laissé le mal aller encore son train : le monde s’est réjoui, ne se doutant guère qu’une œuvre pareille s’était accomplie. Il n’était pas non plus dans l’intention de Dieu que cette œuvre déjà maintenant fût ouvertement et irrécusablement connue du monde : mais Dieu parle du ciel Lui-même ; il envoie le St-Esprit à ceux dont les cœurs sont ouverts par sa grâce ici-bas, ils connaissent cette œuvre glorieuse que Dieu a accomplie, ils savent que Christ est ressuscité, « les prémices de ceux qui dorment » (1 Cor. XV). Et ici nous trouvons le St-Esprit, car en nous exposant un sujet pareil, il ne peut se reposer qu’il ne nous en ait montré la fin, si « fin » on peut dire, car il nous fait pénétrer jusque dans cette scène où Dieu sera tout en tous ; et il n’y aura pas de fin, là où il n’y aura pas un seul ennemi à soumettre, pas une douleur à guérir, pas une brèche à réparer, mais où tout sera le complet et par fait résultat de la puissance de cette vie qui est déjà maintenant notre vie en Christ.

Jusqu’à quel point nos cœurs entrent-ils dans tout ceci ? Nous devons à Dieu d’être sensibles à tout ce qui nous entoure, de prêter attention à tout ce qu’il fait,