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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/320

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Le Messager Évangélique.

sées et là où est l’incrédulité qui rejette Jésus, ne fait qu’amener plus sûrement la perdition éternelle.

Mais combien merveilleuses sont cette miséricorde et ces compassions de Dieu pour ceux qui sont faibles et misérables dans ce monde ! Il est vrai que la misère n’est pas ôtée et que la mort de Christ a laissé le monde, en apparence, dans le même état ; de fait, ce monde a été débarrassé seulement de quelqu’un qui le troublait. Mais quel fruit les saints en ont-ils retiré ? Nous sommes du côté de Dieu ; nous regardons à la mort et à la résurrection du Christ, du côté de Dieu et non pas de celui de l’homme. Et que voyons-nous ? Dans ce pauvre monde que l’homme peut n’estimer que comme un point dans l’univers, nous voyons la merveille des merveilles qui confond toutes choses, non-seulement sur la terre, mais encore partout ailleurs : qu’y a-t-il en effet dans le ciel même en comparaison de ce que sont la mortel la résurrection de Christ ? Il n’y eut jamais, dans aucune des sphères que Dieu a créées et que l’homme, dans la pauvreté de ses pensées et de ses sentiments, place peut-être au-dessus de ces choses, non, il n’y eut jamais rien qui puisse être comparé à ce qui nous réunit aujourd’hui. Nous nous souvenons de Celui qui était Dieu, mais qui devint homme pour nous, de Celui qui ne descendit pas seulement du ciel, plein de bonté et de puissance, mais qui vint ici-bas pour souffrir la mort, la mort de la croix, parce que nos péchés ne pouvaient pas être ôtés d’une autre manière. Quelles actions de grâces ne rendrons-nous pas à Dieu de ce que nous avons la connaissance de ces choses ? — de ce que nous en avons l’assuré témoignage de sa propre part ? — de ce que nous savons que tout ce que Dieu