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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/408

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Le Messager Évangélique.

méconnaissait le jour de sa visitation et qu’elle n’avait pas voulu le laisser rassembler ses enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et il lui prédit son jugement. Oui, le Seigneur était sensible à la souffrance que lui procurait son rejet ; mais que fait-il ? Il regarde à son Père et dit : v. 25 : « Je te célèbre, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant tes yeux. » Quelle humilité ! il reconnaît le Père comme étant le Seigneur du ciel et de la terre et malgré la souffrance de son cœur tendre, il accepte d’être rejeté ; parce que le Père l’a trouvé bon, lui le trouve bon ; ensuite entrevoyant les résultats pour tous de son rejet par les Juifs, il déclare que toutes choses lui ont été livrées par son Père et qu’il veut faire connaître ce Père, alors il fait appel à tous ceux qui se fatiguent et qui sont chargés ; qu’ils viennent à lui et il leur donnera du repos. Eh bien, chers enfants de Dieu, nous avons répondu à cet appel, grâce à Dieu, et nous savons déjà un peu ce que c’est que ce repos duquel nous avons dit un mot plus haut. Mais le Seigneur a encore quelque chose à nous enseigner, de puis que nous avons répondu à son appel ; il continue au vers. 29 en disant : « Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi ; car je suis débonnaire et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger. » Qu’avons-nous à apprendre de lui ? la soumission à la volonté du Père, lui, quoique Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Et quel est ce joug aisé qu’il veut mettre sur notre cou ? et ce fardeau léger ? c’est de trou-