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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/435

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Le chemin qui monte à Jérusalem.

répandant son sang sur l’arbre maudit pour ôter le pé­ché. Pensez non pas aux sacrifices que vous devez faire, mais au sacrifice que lui a fait. Cela vous donnera la paix. Regardez directement à Jésus et non à votre moi ; qu’il n’y ait absolument rien entre lui et votre âme. Il a TOUT fait, et l’âme qui croit en un Christ mort et ressuscité, est vivifiée, pardonnée, justifiée.

Il se peut pourtant que vous ayez trouvé le pardon et la paix en Jésus, et que, de plus, vous ayez renoncé au monde pour aller à lui, mais que vous trouviez le chemin bien pénible et la croix bien lourde. Les rail­leries méprisantes de vos anciens compagnons, les re­proches amers et l’opposition de vos alentours, votre sphère devenant toujours plus étroite et votre sentier toujours plus solitaire, — toutes ces choses sont contre vous, et vous sentez la crainte et la frayeur se glisser parfois dans votre esprit. Eh ! bien, ne craignez point. Rappelez-vous que le Maître est devant vous, vous pouvez aisément distinguer la trace de ses pieds bénis tout le long de ce sombre et rude sentier. Demeurez-y et persévérez. C’est « par beaucoup de tribulations qu’il vous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Act. XIV, 22). Tenez vos yeux constamment fixés sur Jésus. Le temps est court, très-court ; « car encore très-peu de temps, et celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas ; » et alors vos oreilles entendront ces réjouissantes paroles : « Entre dans la joie de ton Seigneur. »

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