Aller au contenu

Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/449

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
445
Considérations sur le Lévitique.

conscience non purifiée, ce qui engendrait dans l’adorateur un esprit de servitude et de crainte.

Maintenant, observez le contraste de tout cela dans le sacrifice de Christ, offert une seule fois et parfaitement accepté : il a « aboli le péché par le sacrifice de lui-même. » Tout est consommé. « Ayant fait par lui-même la purification de nos péchés, il s’est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux. » Quand l’adorateur vient devant Dieu, fondé sur ce sacrifice, il trouve qu’il n’a rien à faire, sauf, en tant que sacrificateur, d’annoncer « les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. » Même Christ n’a rien de plus à faire eu égard à notre justification et à notre acceptation, « car par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. » Par le sacrifice qu’il offrait, le Juif n’était nettoyé que d’une manière cérémonielle, et cela seulement pour un moment, en quelque sorte ; mais le chrétien, par le sacrifice de Christ, est réellement net et cela pour toujours, « à perpétuité ; » quelle douce parole : « à perpétuité ! » C’est un privilège commun à tous les croyants d’être rendus parfaits comme adorateurs devant Dieu, « par l’offrande du corps de Jésus-Christ, faite une fois pour toutes. » Sur ce point si important, le témoignage des Écritures est des plus complets et des plus explicites : « Puisque ceux qui rendent culte, étant une fois purifies, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés. Le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. Je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités » (1 Jean, I, 7 ; Hébr. X, 2, 17). Par l’œuvre de Christ pour nous nos péchés ont tous été ôtés : et maintenant, par la foi à la parole de