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Le Messager Évangélique.

de Dieu à l’égard de l’homme, chacun d’eux d’ailleurs ayant son caractère propre et particulier.

L’homme avait été chassé d’Éden à cause du péché et il est désormais exclu de la présence de Dieu et de toutes ces communications avec Dieu qui avaient existé jadis entre Dieu et lui sur la terre. Telle est la condition de l’homme ; mais cette condition n’est pas une révélation pour lui dans l’état où il se trouve. Un jugement aussi attend l’homme : — ce jugement manifestera en son temps les justes voies de Dieu à l’égard du péché, et la conscience naturelle en porte le reflet au fond de l’âme en dépit de tous les efforts du pécheur ; mais le jugement est à venir, non pas une voie actuelle de Dieu à l’égard de l’homme, une révélation par la quelle l’homme soit placé dans une relation particulière avec Dieu selon les principes de cette révélation. L’homme, comme pécheur déchu, a à répondre de sa conduite : — terrible, mais juste vérité, — mais l’homme ne se trouve dans aucune relation actuelle, révélée, avec Dieu. Il en est autrement quand la promesse ou la loi sont intervenues : alors, l’homme a affaire avec Dieu d’une manière actuelle, selon les principes révélés par lui. Ces principes, comme nous le faisons ressortir ici, sont de deux sortes, savoir la promesse et la loi : seulement nous avons à ajouter que la semence à laquelle la promesse a été faite, est venue, maintenant, et a accompli l’œuvre de la rédemption pour les héritiers selon la promesse.

Les Galates ne rejetaient pas la promesse, ni Christ, mais ils ajoutaient la loi à Christ, comme complément de la volonté de Dieu. Paul ne veut pas de ce mélange ; il déclare l’incompatibilité des deux principes : non pas