Aller au contenu

Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
462
Le Messager Évangélique.

jamais perdre de vue cette bonne parole : « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites. »

Séparateur


Correspondance.

Réponse à une demande du frère C. B.

Quelques frères n’ayant pas bien compris le commencement de l’extrait d’une lettre, que nous avons insérée dans le no 1 du Messager Évangélique de cette année, nous croyons utile d’ajouter quelques mots d’explication. Nous disons donc : qu’on peut être appelé à s’humilier, non pas seulement pour une faute qui nous soit personnelle, mais aussi pour tout ce qui, en dehors de notre marche individuelle, porte atteinte à la gloire de Christ et à la vérité. Quant à nos manquements individuels, il est hors de doute, qu’il est convenable que nous nous en humiliions ; cela est même un effet, en nos cœurs, de l’intercession efficace de notre souverain sacrificateur auprès de Dieu. Mais encore, nous devons nous humilier lorsque le mal se montre en quelqu’un des membres du corps de Christ, car le principe divin que « le corps est un, » consacre la solidarité des membres entre eux. Maintenant, que ce mal se manifeste sous une forme grossière, ou bien qu’il revête une forme plus subtile, comme c’est le cas lorsque des hérésies sont mises au jour, n’importe, nous sommes appelés à nous humilier devant Dieu, et c’est une grande grâce de le faire, car de telles choses atteignent nécessairement, quant à notre profession, la gloire du nom de Christ.