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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/122

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Le Messager Évangélique.

nos âmes, le Christ révélé de Dieu — le vrai Christ ; celui en la face duquel la gloire méme de Dieu nous est révélée (2 Cor. IV, 6).

Il y a, en nos jours, un mal qui gagne du terrain ; ce mal est ce latitudinarisme, cette tolérance mal entendue et mal appliquée, au moyen de laquelle on peut associer les erreurs les plus évidentes à la profession du nom de Christ et à la communion des saints ; d’ailleurs chacun n’a-t-il pas sa manière de voir et d’interpréter les choses ? Malheureusement ce n’est que trop vrai, mais je ne puis pas et je ne dois pas être courtois avec l’ennemi, car il n’a point d’égards pour la gloire de Christ. Cet esprit de fausse tolérance est dû à ce fait, qu’on magnifie sa grâce et son humilité, jusqu’au déshonneur de Celui qui s’est abaissé afin que nous fussions élevés. C’est toujours, sous une autre forme, le langage de Satan : « Quoi ! Dieu aurait dit d’être si étroits ? » Le chrétien a le bonheur de se rappeler que le chemin qui mène à la vie est étroit, nous n’avons aucun droit à le faire plus large que le Seigneur ne le veut ; il parle d’un chemin étroit et non d’un chemin large.

Que Dieu nous garde de tout ce qui n’est pas de lui ; qu’il nous garde même de la douceur des relations fraternelles si Christ n’en était pas le centre et la source !

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Fragment.

« Et il naquit aussi un fils à Seth (remplaçant), et il l’appela du nom de Énos (homme mortel). C’est alors que l’on commença à invoquer le nom de l’Éternel » (Gen. IV, 26).

Quand après avoir lu le récit qui nous est fait de la