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L’assemblée de Dieu.

Rome, que nous parle le même apôtre dans son épître aux Romains (Rom. XII, 4, 5) ; il en est de même de ses instructions dans les épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens (Éphés. IV, 4-16 et Coloss. I, 18 ; II, 19). Dans tous ces passages, il s’agit toujours du grand corps universel tout entier, de « tout le corps, » non pas des assemblées locales comme si elles constituaient plu­sieurs corps. « Il y a un seul corps » (Éphés. IV, 4) ! On est « du corps, » ou on n’est « pas du corps » (1 Cor. XII, 15, 16).

La Parole de Dieu prend un soin tout particulier à nous faire bien comprendre quel est le caractère et l’organisme de cette unité dont nous parlons ; et l’impor­tance du sujet nous engage à citer ici tout au long les instructions détaillées que nous trouvons sur ce point dans la l’épître aux Corinthiens. « Car de même que le corps est un et a plusieurs membres, mais que tous les membres de ce seul corps, quoiqu’ils soient plu­sieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ. Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit es­claves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés pour [l’unité d’] un seul Esprit. Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. Si le pied disait : parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps, est-ce que à cause de cela il n’est pas du corps ? Et si l’o­reille disait : parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis pas du corps, est-ce que à cause de cela elle n’est pas du corps ? Si tout le corps était l’œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? Mais maintenant Dieu a placé les membres, — chacun d’eux — dans le corps, comme il l’a voulu. Or si tous étaient un seul